Humour...Noir
Alcool Maudit
Le diable n'ayant "plus" de religieux à vampiriser
Trouva plus en vogue d'utiliser l'alcool et la drogue
Pour asservir et posséder les futures âmes damnées
La loi permettant à l'alcool de circuler librement
Lui offrit un large panel d'humanité sur un plateau d'argent
Cette drogue bon marché devint vite son meilleur archer
Contre ses cornes et ses sabots, Satan échangea le costume d'un marchand
Les affaires allaient bon train car le spiritueux coulait sans fin
La contagion se propageait, touchant sans distinction aucune, tout ce qui vivait
L'alcool, bien plus encore, décimait même ceux qui ne buvaient pas
Et ses méfaits héréditaires exterminaient plus sournoisement qu'une guerre
Le cornu se frottait la panse, pour lui c'était bisance !
Il décida donc de diversifier son portefeuille d'action
En vendant du tabac et des médicaments à profusion
Il trouvait stupéfiant comme l'homme appréciait les poisons
Mais le dicton dit "qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire"
Et le malin fit les frais de cet adage en sombrant dans le désespoir
Car l'humanité, sans se battre, sombrait dans un oubli expiatoire
Toi qui aime boire du matin jusqu'au soir
Toi qui perds pied chaque jour un peu plus avec la réalité
Ne tombe pas des nues, tu joues le jeu de l'ange déchu
Continue de picoler, continue de détruire tout ce que tu touches
De ton enfer principal, ce n'est qu'une mise en bouche
Tu paieras plus cher les frais de tes escarmouches
Satan t'attend au tournant pour te faire payer le prix fort
Merci grand chef !
(10 février 2010)
(couplet ironique)
Je ne saurais te dire grand chef
A quel point j'admire ton humanité
Et ta façon de manager...
(couplet stratégique)
Je ne sais pas comment tu as été élevé
Ni même si tu as reçu une éducation
Ni par quel moyen tu es entré dans tes fonctions...
(couplet dramatique)
Es-tu représentatif de tes pairs ?
Dans ce cas, je ne comprends plus, je me perd
Est-ce donc là le secret pour être haut placé ?
(couplet lyrique)
Autoritarisme,
Condescendance, Cynisme,
Malpolitesse, Mépris, Manipulation
(couplet accoustique)
Le tout enrobé d'une apparente nonchalance
Doublé d'une voix accordée en musique
Et d'un savoir parler hypnotique
(couplet satirique)
Dommage qu'à ce portrait rance
Il manque une touche d'intelligence
Un poil de finesse, et de la ruse à outrance
(couplet liturgique)
Ma foi, Grand Chef, je ne te veux pas de mal
Je souffre pour toi au final
Et pour tous qui ont donné leur âme au pouvoir
(couplet pathétique)
Surtout ne change pas, reste fier
Moi, je vais m'assoir au bord de la rivière
En compagnie de Lao Tseu
La mort
(27 aout 2010)
Comme tout le monde, je suis habitée par l'idée de cette fin inéluctable qu'est la mort.
Et alors que je crois m'être préparée activement depuis des années à franchir cette passerelle entre deux mondes, il se trouve toujours une preuve éclatante, me démontrant à quel point je ne suis qu'une vulgaire menteuse même pas crédible à moi même.
En vérité vraie : la mort me terrifie ! Et tout ce qui peut s'apparenter de près ou de loin à la mort me terrifie.
Comme par exemple : une journée sans émotion, une panne d'inspiration, la monotonie, la monogamie (nan, j'déconne !), la décrépitude, l'ennui, la télé, mon travail actuel...(nan, j'exagère !)
Ainsi, aux périodes de repos angoissantes, suivent des saisons de boulimie existentielle durant lesquelles je m'agite comme une marionnette à la recherche de mouvement, d'émotions, de sensations, d'interaction avec mon environnement de manière à le marquer, à me faire remarquer, à laisser une empreinte à la postérité en plus de mon héritier.
J'ai une soif inextinguible d'aimer et d'être aimée comme si ma vie en dépendait...Ou comme si je n'envisageais pas de mourir en laissant une telle carence dans cette âme.
Et si je cherche dieu, ce n'est peut-être que pour combler cette énorme lacune enfantine qui du coup, trouve là son ultime utilité...(fo voir)
Mais à force de fuir l'idée de la mort en me dérobant avec des rêves et des espoirs sans fin, j'ai finis par prendre le mirage pour l'oasis.
Je me suis mise à croire dur comme fer que j'avais besoin de ceci ou de cela pour vivre ! Qu'il me fallait absolument ce bidule pour devenir quelqu'un ! Ou que je ne serais que la moitié de moi même tant que je n'aurais pas ce machin !
Il ne s'agissait pas forcément d'achats compulsifs, mais aussi de "vouloir", vouloir être belle, spirituelle, enviée, connue, reconnue...
Alors quand "être" rime avec "avoir", la quête devient avidité, la nécessité se transforme en frénésie, l'immatériel rejoint la vénalité et on se perd au milieu de croyances issues directement des sociétés de consommation.
Finalement, il faut s'arrêter cinq minutes et se regarder avec les yeux d'un inconnu en se posant les bonnes questions : ais-je tant besoin que ça de changer de travail ? De cette robe parme qui irait si bien avec mon teint ? De plaire à ces gens que je ne connais même pas ?
Ce qui paraissait si important quelques minutes avant, au point que j'aurais donné n'importe quoi pour le posséder, devient alors dérisoire, sans plus aucun intérêt.
"Je veux" n'est pas dieu.
L'ego est dissoluble dans l'eau de l'oasis (attention, ceci n'est pas de la pub:)
C'est alors que l'acceptation de ce que je suis renaît de ses cendres, jusqu'à ce que le refus de la mort me reprenne.
Cercle vicieux dont il faut que je me libère dans la mort que je fuis avec autant d'ardeur !
Décidément, je n'ai pas fini d'écrire !
Bénissez-moi mon père parce que j'ai pété...
Petite dédicasse à mon cher fils qui dans un bel élan humoristique, nous a lâché en même temps qu'une énorme caisse cette phrase, alors que nous étions en train de visiter ces si sérieux monuments que sont les églises.
L'idée n'est pas de me fâcher avec les religieux de tous bords, juste de rire un peu
Même de mauvais goût.
Allez l'OM !
Heu...Pardon
Besoin de changer de vie : c'est grave docteur ?
Je suis entrée dans la phase : je veux changer de vie.
Non pas que je sois malheureuse, dépitée, triste, en colère, au bord du suicide et tout ça tout ça, non (quoi que y a des fois où ...)
Mes symptômes seraient plutôt :
La plante des pieds me chatouille en permanence, mes jambes veulent aller plus vite que ma tête et quand j'arrive au boulot, je dois les empêcher de partir en sens inverse.
Je supporte de moins en moins les obligations, les devoirs, les empêchements, la rigidité, les retards, les avances.
J'adore me coucher, je déteste me lever, entre les deux, j'ai des insomnies parce que c'est toujours pendant la nuit que les questions chiantes viennent te hanter l'esprit.
J'adore détester manger, de préférence des bonbons.
Je passe mon temps à me lamenter sur mon sort de pauvre femme qui a échappé à la mort pour mieux agoniser dans ce monde effroyable qu'est notre civilisation inhumaine et mourante.
Je dépense des sous que je n'ai pas grâce aux crédits qui me permettent d'alimenter mon compte en dessous de zéro
Je voudrais être en vacances toute l'année avec mon ptit coeur (c'est mon chien)
Tout me lasse, tout me gonfle, tout m'énerve, tout me dépasse (heu...sauf les glaces ?)
Je rêve d'un ailleurs...
Pourtant je ne suis pas malheureuse, dépitée, triste...
Ah je l'ai déjà dit ?
C'est grave docteur ?
J'me souviens de mon premier rêve c'était de devenir écrivain, de signer un best-seller au moins égal à la Bilble et d'avoir le prix Nobel de la Paix.
Il faut dire que toute jeune, j'étais déjà très touchée par les maux de la terre. J'avais même trouvé comment mettre un terme à la famine en envoyant nos poubelles aux pays du Tiers Monde.
Il faut me pardonner, j'étais vraiment petiote.
Avec le temps, j'ai revu mes prétentions à la baisse. Je me suis mise à rêver de métiers à tisser et de communautés hippies où je vivrais d'amour et d'eau fraîche avec mon prince.
Pourtant, étant incapable de m'affirmer, j'ai suivi les conseils de ma mère qui veillait au grain et j'ai opté pour un bep "secrétariat". je dois vous avouer qu'aujourd'hui encore, un côté de mon cerveau se félicite de l'avoir écouté tandis que l'autre continue de loucher en bavant sur les babas cools de passage.
J'ai été sportive aussi ! Rollers, footing, marche, vélo, marche athlétique. Mais de cela aussi je m'en suis lassée. Peut-être parce que je n'avais plus rien à prouver.
Avant de me ranger du côté des bureaucrates, j'ai travaillé dans l'animation avec des enfants.
Ce qu'il y a de bien avec eux, c'est que les jours se suivent mais ne se ressemblent jamais.
Je le répète, il n'y a et il n'y aura jamais rien de plus beau que le sourire d'un enfant (ou peut-être à la rigueur une léchouille de mon ptit coeur).
Mais au bout de 10 ans, la fatigue nerveuse l'emportant, je me suis résolue à devenir une "gratte papier" mais pas comme je l'aurais rêvé.
Je suis rentrée dans la fonction publique et me voilà...
Pâle, décharnée, moribonde
De temps en temps quand je marche dans la rue, je lève les bras devant moi en faisant des râles qui font fuir les passants...
Je ne comprends pas pourquoi
Bref docteur, j'ai envie de changer. De tout changer
C'est grave ?
La "beauf attitude"
Malgré leur nombre croissant, n'est pas beauf qui veut...
C'est toute une éducation imbécile, plus un esprit complètement obtu qui est nécessaire pour faire partie de la vague qui surfe actuellement sur le monde du "non tiers".
Si à une certaine époque cette mouvance était surtout réservée aux hommes, ces dernières années, avec l'apparition de l'idolâtrerie médiatique, les femmes ont relevé le défi et viennent de plus en plus nombreuse se mettre au rang de leurs compères guillerets.
Voici en quelques mots, mon idée de la beaufitude.
Comptez vos points et voyez si vous en êtes un ou en passe de le devenir.
J'aime le sport, surtout le regarder
Je joue au foot à la troisième mi temps
Quand je parle aux oreilles des chevaux...c'est à ceux sur lesquels j'ai parié
J'aime pas le rugby y a pas des vrais mecs
J'aime bien la télé, surtout les matchs et les programmes de variétés
Les films porno et la tv-réalité
J'aime pas les documentaires quels qu'ils soient
Et je veux pas que mes enfants regardent ça
J'ai pas envie d'évoluer
J'ai pas envie de chercher midi à quatorze heure qui je suis
Ou d'où je viens
Du ventre de ma mère, ça me suffit bien !
J'aime picoler et me mettre à poil en fin de soirée
J'aime être bourré jusqu'à tomber et le lendemain me relever
J'aime me battre, sur ma femme et mes enfants j'aime me défouler
Dans mes vices, tout l'argent du ménage j'aime dépenser
Je me lave pas les mains en sortant des toilettes
A quoi ça sert ? L'est pas sale ma quéquette !
Et puis finalement je me dis
C'est pas mon corps mon ennemi !
Avec mes potes de tournée
On est uni jusqu'à la prochaine
Avec mes potes de tournante
On est solidaire jusque dans les MST
Côté sexuel je suis une bête !
La preuve, ma femme dit toujours : non , non !
Tout le monde sait qu'en fait
Ca veut dire : continue c'est bon !
Avec mes potes Hooligans on défonce tout ce qui bouge
Dès qu'on nous contredit on voit rouge
Incontrôlable, ingérable, je suis un esprit rebelle
Liberté est ma ritournelle
Je suis un vrai fan, je vis à travers mes héros
Ils sont mes modèles, j'en suis accroc
Partout je les poursuis, ils sont à moi
Normal, si j'étais pas là, ils n'existeraient pas
J'aime pas penser
J'aime pas tout ce qui est différent
J'aime pas tout ce qu'est pas d'accord avec moi
J'aime personne d'autre que moi
J'ai pas envie de réfléchir, ça me rendrait triste
Triste de pas comprendre pourquoi
J'arrive pas à réfléchir ni à comprendre
Compliqué je suis, pour me trouver suivez la piste !
Quand je veux, je peux !
Sauf que je veux pas !
Et personne ne m'obligera
A aller contre ce en quoi je crois
Je suis un beauf, et je suis fier de l'être
Délicatessssssssssssssen
Petit témoignage du jour
Je vous parlais des poufs il y a quelques temps pour vous raconter tout le bien que je pensais d'elles.
Mais celle que j'ai croisé ce matin a provoqué en moi une telle réaction allergène que c'est toute recouverte de pustules que je vous écris ces lignes.
Assise dans le bus, soigneusement maquillée et apprêtée, elle paraissait sortir tout droit d'une page de magazine.
Vêtue dans un style branché/décontracté/classe tout en même temps, elle était drappée d'une droiture si farouche qu'on aurait pu croire qu'elle s'était assise sur un balai.
Son visage lisse d'émotion (pour éviter les rides), fardé à outrance (pour dissimuler tout ce qui aurait pû la différencier d'une poupée de porcelaine) ajouté à sa froideur apparente, ont fait remonter en moi l'instinct de voyelle (féminin de voyou) qui sommeillait et je m'imaginais volontiers lui crêpant le chignon à seule fin de la faire redescendre de son podium virtuel.
Mademoiselle mangeait dans le bus...Oh je vous rassure ! Elle ne mangeait pas vraiment , c'était à peine un grignotage. Elle lapait une petite chose alimentaire dont on ne devinait même pas ce que c'était. Elle chipotait comme si chacun des minuscules morceaux de ce qu'elle ingérait avait la taille XXL. Avec une lenteur mesurée, elle portait à sa bouche entrouverte de petits bouts de cet aliment secret , tout en évitant soigneusement de regarder autour d'elle, comme si cet acte (relativement bénin pour la majorité d'entre nous) était tiré d'une scène de film X. Et dans le même temps, consciente d'être la cible des regards, elle jouait son rôle avec un soin minutieux, posant pour un éventuel photographe qui viendrait à passer par hasard dans notre banlieue zone.
Une fois terminé son festin, elle remit délicatement à sa place une mèche presque rebelle et se tourna résolument vers la vitre, bien décidée à nous mettre dans le vent jusqu'à la fin du trajet, nous offrant comme rideau final de son show son profil "cléopâtrin".
Dommage qu'elle n'ait pas ouvert la bouche, j'aurais aimé savoir si cette délicate apparence allait plus loin que ses cordes vocales.
Je ne le saurais peut-être jamais...
Mais si par hasard vous la rencontrez elle ou une de ses congénères de porcelaine, merci de me transmettre cette info afin que je puisse combler cette lacune dans mon dictionnaire de poufs.
photo trouvée sur le site :
Bien heureuses les poufs, le paradis artificiel leur appartient
Les générations se suivent et se ressemblent.
Les peurs et questionnements de mes grands parents sont les mêmes que les miens aujourd'hui quant au devenir de cette jeunesse "immature, insouciante et irrespectueuse" qui s'étale là, sous mes yeux ébahis de vieille ayant des principes.
Avant c'était moi, la jeune nanar sans peur et sans haine (peace), la révoltée, la fumiste...
A mon tour de condamner avec la même inquiétude que celle de mes aïeux, l'arrivée de cette nouvelle mentalité des filles d'aujourd'hui "la pouf attitude".
Et si les garçons ne sont pour l'instant pas vraiment touchés, cela ne saurait tarder. Malgré un machisme récurrent, l'on voit déjà se profiler des "métros sexuels" et autres mouvances pour les hommes dédiées à la dictature de la beauté.
Beaucoup, (beaucoup trop) de nos jeunes filles sont persuadées qu'aujourd'hui, une belle apparence physique est un sésame qui leur ouvrira toutes les portes d'une vie de rêve (amour, gloire et beauté).
D'où ont-elles tirées cette leçon de vie si particulière ?
On se le demande !
De plus en plus de jeunes filles en fleurs (surtout lorsqu'elles ont pour complices des mamans qui ont trop regardé ces maudits feuilletons télé), ne vivent qu'à travers leurs vêtements , passent un temps conséquent devant le miroir/beau miroir à se mirer sous toutes les coutures, à se maquiller, se coiffer, s'épiler...
Jusqu'auboutistes, elles soignent aussi leurs accessoires, conjuguent les couleurs avec plus ou moins de bonheur, s'arrosent copieusement du dernier parfum sorti, et n'ont pas peur de dépenser l'argent qu'elles ne possèdent pas pour satisfaire à leur besoin d'être "en apparence".
Rien d'autre n'a d'importance !
Malgré leur intelligence, leur ingéniosité (obtenir un maximum d'acquisitions avec un minimum d'investissement), leur capacité à s'adapter (la mode change tout le temps), leur mémoire impressionnante (en matière de vie des stars), leur débrouillardise (elles vous fabriquent une tenue CK avec un bout de rideau), leurs aptitudes physique (il en faut pour survivre aux soldes où à un concert après 10 heures d'attente dans le froid et la pluie), elles n'ont cure de la culture autre que celle de leurs idoles, ont renoncé une fois pour toute à leur sens critique (sauf pour la tenue vestimentaire de leurs voisines), mais oublient trop vite que lorsqu'elles ouvrent la bouche il n'en jaillit que des vulgarités.
Il n'en faut pas plus pour casser le mythe...
Lorsqu'elles sont en âge de travailler, on les retrouve généralement dans le commerce (on ne peut pas passer tout son temps à se noyer dans son reflet, à se renseigner sur les derniers potins de la starac, à courir après les hommes et suivre des cours à la fac en même temps, dommage ! ).
Les moins douées deviennent vendeuses de poissons (la plupart en ont déjà le langage des crieuses d'antan), les autres (après avoir pris des cours de dictions) seront coiffeuses, ou serveuses, et les plus douées quant à elles deviendront esthéticiennes ou stars du porno.
Sacré destin !
Persuadées d'avoir réussi leurs vies si elles maintiennent leur poids en dessous de 45 kilos, elles peuvent survivre pendant huit jours avec une carotte et un verre d'eau, traverser le désert sans chameau ou courir le marathon sans aucune préparation.
Elles peuvent aussi résister à des températures négatives en petites tenues tant elles refusent de porter des vêtements d'hivers qui les boudinent ou les grossissent.
Leurs soins de visage n'est pas en option, mais doit rester symbole de perfection du sourcil au menton. Lisse, bronzé, fardé, poudré, coloré, il est un masque derrière lequel leurs yeux épient le moindre signe de vérité qu'il laisserait échapper.
L'émotion est contre-beauté...
Leurs corps est un temple. Chaque centimètre carré est vérifié, validé, certifié conforme. Chaque bouton, chaque imperfection est comptabilisée, analysée et gommée.
Le moindre détail compte afin de mettre en valeur les formes informes de cette oeuvre d'art affamé : tatouages, piercing, sous vêtements...
C'est une quête difficile que l'idéal féminin.
Elles veulent bien avoir des enfants, mais quand elles seront vieilles et laides (vers 30 ans).
Leur mec (un type tout ce qu'il y a d'ordinaire) n'est là que pour combler le vide en attendant que le vrai prince charmant au volant de sa porche, ne vienne les attendre au tournant.
Et si pour certaines le héros aux dents blanches façon "émail diamant" se trouve n'être qu'un mauvais garçon façon mac, elles deviendront alors à la fois stars du trottoir et reines du soir. Avec un peu de chance, elles écriront un bouquin qui deviendra un best-seller et les propulsera sur le devant de la scène...
Ces petites bêtes là ne s'avouent jamais vaincues.
Leur point fort est un manque total d'altruisme (pardon mais c'est trop bon !), de sentiment de culpabilité (à part si elles ont trop mangé), de notion de collectivité (sauf si il est question d'être admiré), mais une compétitivité exacerbée (pour être le winner des émissions de variétés).
Il me vient à l'esprit en écrivant ces lignes, que finalement, ces poufs sont de vraies armes prêtes à survivre à une troisième guerre mondiale.
Les générations s'intimident les unes les autres, s'entrechoquent, s'aiment et se détestent, s'impressionnent aussi...
Il suffit juste de les connaître un peu mieux....
Image trouvée sur le site :
Mon rouleau de PQ
Je vous prie de bien vouloir pardonner cet écart de conduite
Je me punie, je me flagelle,
Je m'en veux de vous imposer ce petit délire et le mauvais goût qui l'inspire
Un coup de folie dira-t-on en sortant des toilettes
Ah, si les rouleaux de PQ pouvait parler...
Pardon Jean, tu es très mal placé !
Mon rouleau de PQ, si doux, si humble
Et pourtant absolu !
Tu me tends ta feuille rose et odorante
Que délicatement je décrante
Je m'en voudrais de briser un si joli papier
Confident de mes secrets les plus intimes
Je te sais discret et absorbant
Pourtant tu peux devenir criard
Utilitaire ou œuvre d'art
Selon tes aspirations ultimes
(Depuis l'enfance, Fritz junior Jacquet est fasciné par le papier. Il l'explore et expérimente avec différentes techniques de plier et chiffonner du PQ pour créer les nouvelles formes et les objets poétiques qui décorent sa vie. Qui pourrait avoir pensé que ces rouleaux de papier hygiénique que nous jetons aux ordures, pourraient être transformés en sculptures fascinantes ... en visage ?
Ecrit par Mumuri Bookona.org)
Oh PQ, mon beau PQ !
Dis moi si je suis ton plus beau derrière !
Si ce n'est moi, c'est donc mon frère !
Traître ! Mais tu es vide ! Où sont donc tes pairs ?
Aaaarghhh ! Je suis dans la mer....