BuZZlaliFe

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Il y avait un jardin qu'on appelait la Terre


L'antichambre de l'enfer

C'est comme si mes cauchemars enfantins étaient remontées du gouffre de l'oubli où ils s'étaient enfoncés.

 

Dès la primaire, je savais que le monde ne tournait déjà pas rond. Je comprenais que l'humain prenait le mauvais chemin, que ce n'était pas normal que des pans entiers de population soit tués, torturés, soumis à la dictature, que la faim, la soif décimait des peuples, des enfants, qu'une petite partie des terriens vivait dans l'abondance pendant que les autres survivaient dans la misère. 

Je voyais déjà la fin d'une civilisation, d'une planète qui se vidait de son énergie vitale pour ensuite s'affaisser sur elle-même, nous entrainant avec elle dans ses bas-fonds. Une place bien méritée en enfer. 

 

Un peu plus de 40 ans plus tard, je trouve que la fin du monde à grignoté pas mal de terrain : dictatures ou faux démocrates (mêmes combats), guerres, tortures, oppressions, agressions, manifestations, repressions, terreur, génocides, maladies, famines, inflations, dérèglement climatique, mensonges, manipulations, surconsommation, surmédication, suralimentation, déforestation, et j'en passe

 

Notre civilisation est bel et bien en train de se dévorer elle-même parce que une infime partie de la population a décidé que son profit est plus important que la vie, et qu'une majorité ne se prononce pas, n'y croie pas ou s'en fou. 

Mais quand se sera la fin, qui paiera les pots cassés ?  Qui finira dans le gouffre ?

Nous ! Nos enfants ! Les enfants de nos enfants ! 

Nous sommes tous les futures victimes de notre passivité et de la perversité de pouvoirs ténébreux

 

Est-ce que la partie qui a provoqué ce marasme survivra ? Ces magnas des industries de tout bords, ces pollueurs, ces tueurs, ces manipulateurs de l'ombre qui fabriquent notre enfer, ont-ils un plan B ? Une issue de secours vers un nouveau monde ? Croient-ils vraiment passer à travers les effets secondaires du réchauffement climatique et toutes les joyeusetés qui vont avec ? 

Vraiment je me demande jusqu'où va leur projection de l'avenir ? Ont-ils des oeillères ? Un cerveau en marmelade ? Pourquoi tant d'acharnement à pervertir notre civilisation ? Quel est l'intérêt puisque au final nous en mourrons tous ? 

 

J'ai eu la chance de naître du bon côté de la terre, dans un pays tempéré et vert, connu pour sa générosité, pour ses droits de l'hommes, un pays démocratique, avec une abondance de nourriture, une sécurité sociale, du travail, de logements sociaux, une période faste et encore gaie et pleine d'espoir. 

Puis prise dans cette frénésie générale de laisser une trace, une hérédité, j'ai fait un enfant. 

Je l'aime mais maintenant et j'ai peur pour lui.

Je me demande : que va-t-il lui arriver ?

Si la guerre se déclare à nos portes, si les tensions radicales imposent leur pouvoir jusqu'ici, si le réchauffement climatique entraine une fin du monde prématurée....

Comment ai-je pu lui imposer ce monde et ce mode de vie égocentré et décérébré ? 

Que va-t-il devenir ? Que vont devenir tous ces enfants à naître à l'aube du dernier jour ? 

 

C'est tellement impensable que des solutions pacifiques, humanitaires, réfléchies, respectueuses de notre environnement, n'aient jamais été mises en place au niveau mondial pour changer le cours des choses . 

C'est incroyable que des dictatures existent encore de nos jours, que des religions, des sectes, des croyances qui propagent la haine, la guerre, l'asservissement continuent de faire des adhérents. 

C'est inadmissible que des lobying alimentaires, pharmaceutiques, bancaires soient devenus des fuhrers à la place du fuhrer tout en se faisant passer pour des héros des temps modernes.

 

Nous savons tous que notre modèle civilisationnel est plutôt une destruction annoncée. Mais nous sommes enfermés dans une construction autophage dont nous n'arrivons plus à sortir. 

Notre vaisseau la terre se meurt et bientôt, tous nous crions sauve qui peut, mais qu'aurons-nous fait pour éviter cela ?

 

Je rêve qu'il puisse exister quelque part ici-bas, un pendant positif de cette coercition négative, une synergie bienveillante et forte qui oeuvrerait pour le bien de notre vraie mère la Terre et de l'humanité, une volonté pacifique de préservation de la vie sous toutes ses formes dans le respect et l'acceptation des différences. 

 

Si une telle synergie existait, je serais disposée à l'aider.

Avec mes petits moyens, comme je peux, comme je le fais maintenant, en écrivant, en mêlant à ma vie un brin de solidarité, une pincée d'entraide, un soupçon de gentillesse.

En reconnaissant l'autre, cet inconnu si effrayant parfois dans sa différence.

En essayant de l'accepter, de se dépasser.

En donnant un peu à manger, quelques pièces, un sourire, un bonjour.

En pratiquant la réflexion, la remise en question, l'ouverture d'esprit. 

En préservant la famille, les amis, les bêtes, les végétaux, les minéraux

En travaillant à trouver la paix en soi pour la propager à l'extérieur de soi

En créant un cercle vertueux et regarder les ondes le propager dans le monde

 

Un jour pourtant, un jour viendra....Un jour couleur d'orange...Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche...

 


13/10/2022
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Fin du monde, oui mais quand ?

Lorsque j'étais jeune, je rêvais souvent de la fin du monde.

 

Il y en a un qui était récurrent, le voici :

Je suis un chamane et je me suis éloigné de ma tribu pour invoquer les dieux. je me trouve dans une plaine façon steppes Mongoles et il fait nuit. 

Pendant l'invocation, des lumières apparraissent dans le ciel et commencent un étrange ballet.

Je sais que cette danse de l'espace signifie que la fin du monde est là. 

Je me mets à courir, mais la terre commence à se soulever et à se fractionner pendant qu'au loin gronde le tonnerre des volcans qui s'éveillent.

Ensuite, je me vois guidant ma tribu à travers les crevasses brûlantes, tentant de fuir le cataclysme.

 

Je me réveillais à ce moment là, terrifiée à l'idée de connaitre ce sort dans cette vie.

 

Pendant des années, j'ai trimballé avec moi cette certitude que je verrais la fin du monde dans cette réalité.

J'ai écris, encore et encore, pour exorciser ce sentiment si fort.

Puis comme je trouvais enfin ma place dans la vie, dans la société, cette peur s'est mise en veille, toute préoccupée de réussir ma vie. Elle a trouvé une petite place bien au chaud entre mes deux lobes temporaux, dans la région de la lobotomisation.

Alors comme ma trouille se taisait,  j'ai commencé à espérer.

J'ai espéré contre guerres et génocides, contre tornades et marées noires, contre toutes réalités, contre toutes les horreurs que je voyais à la télé.

J'ai espéré au point de fermer les yeux sur les coupes indélébiles que laissaient les industries chimiques, pétrolifères, agro-alimentaires, pharmaceutiques sur notre arbre du vivant.

Mais les choses ont continuées à se dégrader, le dérèglement climatique est devenu un sujet de premier plan.

Récemment, la malbouffe avec son cortège de morts et de malades s'est ajouté à notre testament.

Que dit la science déjà ? Qu'à partir du moment où 49,9% de la société est malade, c'est l'extinction de l'espèce ?

A combien de pourcentage sommes-nous sur toute la surface de la planète ? Qui est l'exécuteur testamentaire ?

 

Combien de temps encore va-t-il nous falloir pour que nous ressentions avec nos tripes, avec notre instinct de survie le plus primal, la puissance de cette destruction annoncée ?

Sera-t-il encore temps ?

Combien d'espèces animales, végétales aurons-nous laissé exterminés avant de nous rebeller ? Avant de saisir notre chance de changer les choses en profondeur. Et là je ne parle pas de rébellions ou de guerres inutiles autant que cruelles, mais une modification saine qui commence par nous même. Des choses simples, mais qui multipliées par le nombre d'humains, feront la différence.

Peut-être devrions-nous commencer par ré-écrire un code d'honneur (vu le peu de cas que l'homme fait de la Déclaration des Droits de L'homme.), un code d'Honneur dont le seul et unique précepte serait la préservation de la vie sous toutes ses formes dans le respect et l'amour ! 

Bon, j'avoue, ça fait un peu rabâché là, mais je cherche, je cherche :)

 

Bougez pas !

Je viens de voir que je n'étais pas la seule à croire en la fin du monde !

C'est même un courant de pensées datant des années 2010 et qui porte le nom de : "collapsologie ! "

De quoi faire un nouvel article

 

 


05/08/2021
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