Le père
(28 aout 2010)
Il est un dicton qui dit que les grandes souffrances sont muettes.
Il est vrai
Ce texte traduit si peu ma douleur qu'il en est presque ridicule.
Mais il est un hommage que je veux rendre
Il sera donc exposé...
Pardonnez ce maladroit poème
Il n'est qu'un pâle reflet du malheur qui m'habite
De ce vide affectif encore plus profond aujourdhui
Comment est-il possible d'aimer autant quelqu'un
Et de ne pas s'en rendre compte...
Kalou,
Je n'aurais jamais cru que ton absence
Puisse créér une douleur si intense
Cette déchirure de mon coeur
Etouffant mon cri dans le malheur
La souffrance...
Pourtant,
Tu étais là, cette nuit dans mon rêve
Pénétré de ce sourire si doux
De cette fabuleuse présence
Oh combien vivant...
Tu étais là, toutes ces années,
Quelque part dans ma vie, mon passé
Je n'ais pas pu me résoudre à t'oublier
Tu sais toi, combien je t'ai aimé
Kalou,
Je pense à ta famille
A cette femme que tu aimais
Avec qui tu voulais refaire ta vie
Avec qui tu as partagé la mort,
Je pense à ton fils, à sa détresse
A ce mauvais coup du sort
Je regardes ces photos
Tous ces maux que tu laisses
Quand tu vogues vers ton ile au trésor
Kalou,
Avec tout mon amour
Je te souhaite un bon retour
Vers le royaume de l'éternel enfant
Que tu es resté malgré tous ces détours
Adieu, mon ami, mon frère de coeur
Tu me manques depuis
Tu me manques toujours
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