BuZZlaliFe

BuZZlaliFe

Coups de gueule


Peut mieux faire ! (ou comment sombrer dans l'incomplétude)

A l'école, la majorité des commentaires de mes profs se résumaient à ces quelques mots : PEUT MIEUX FAIRE ! ...

Cette petite phrase avait le don de m'énerver et de m'humilier. 

Peut mieux faire que qui ? Que le premier de la classe ? Que le bonnet d'âne de la classe voisine ? 

Peut mieux faire par rapport à quoi ? A d'éventuelles aptitudes ignorées de moi mais connues d'eux seuls  ? 

Que savaient-ils de moi ces profs pour savoir mieux que moi ce que j'étais en capacité de faire ou de ne pas faire ?

Et si cette phrase était vraie, elle impliquait alors que j'était faignante ? Une jenfoutiste ? Une perdante ? 

Ces quelques mots qui avaient, je pense, pour but de me motiver à davantage de travail, n'ont eu aucun autre impact que de poser noir sur blanc mon incapacité à trouver cette meilleure partie de moi-même qui pouvait mieux faire. 

 

Les années ont passées, cette phrase est restée dans mon cerveau comme une espèce de panneau indicateur d'une personnalité faignante qui ne peut pas s'améliorer.

Cela ne m'empêche pas de vivre, de travailler ou quoi que ce soit, mais cela, par exemple, est un frein à l'écriture d'un éventuel bouquin qui reste en état de larve, parce que moi-même j'en suis une (pas au sens péjoratif mais au sens entomologiste. Métaphore quand tu nous tiens 😋)

 

Non pas que je me déteste ou me dévalorise, cela m'est passé.

C'est surtout que je vis avec une certitude inconsciente que je ne suis pas complète, car il manque cette part de moi-même, celle qui peut mieux faire !

Du coup me voilà bloquée dans une frise temporelle qui m'empêche de devenir le papillon que j'aurais pu être ! 

Un des symptôme, et non le moindre, est cette manie de tout vouloir finir vite.

De la sonnerie du réveil matin jusqu'au coucher, j'ai hâte de finir de faire ce que j'ai à faire.

J'ai hâte de prendre mon déj, j'ai hâte de finir la promenade des chiens, j'ai hâte de prendre le train, j'ai hâte d'arriver au boulot,  hâte de finir chacune de mes activités professionnelles pour passer à la suivant, hâte de finir de manger, hâte de finir de boire mon café... Inutile que je vous retrace la journée complète vous avez compris le principe.

Pour tout ce que je fais, de manière semi-inconsciente, c'est ce leit motiv qui m'anime. 

Pourquoi ? Parce que aucun de ces actes ne provoque cette complétude tant recherchée. 

Cette quête est désespérée car je suis déjà complète, mais comme on m'a toujours laissé croire le contraire, j'ai recouvert ma complétude d'une quête inaccessible qui me prend chaque seconde de mon temps, de mon énergie. 

 

Au-delà de mes professeurs utilisant cette pédagogie inversée, il y a eu ma mère, mon père, ma famille, mes amis, l'école, la culture, notre civilisation...

En fait c'est une sociabilisation entière qui nous montre le chemin à suivre pour devenir des êtres parfaits.

Car pour être parfait, complet, tu dois savoir marcher, finir ton repas, dire bonjour à la dame, être bon à l'école, être gentil avec ses frères et soeurs, être aimable avec les gens, être poli et intelligent, si tu es beau, c'est mille fois mieux, si tu n'es pas beau, tu peux encore devenir graphique (ce qui est graphique peut être moche du moment que c'est esthétique et recherché) grâce par exemple à un look original qui fera oublier ta disgrâce.

Chaque fois que tu passes un stade, on te montre à quel point tu serais mieux/meilleur, plus aimé, plus regardé, plus accepté par tes pairs, plus admiré même, plus riche évidemment,  avec un level one +1, +2, +3...

Cela ressemble beaucoup à ces jeux vidéos où tu dois vaincre à chaque niveau un petit boss (celui où tu apprends à être ce qu'on attend de toi), jusqu'à vaincre le boss des boss (tu deviens le plus fort, le plus beau...), niveau final sans lequel tu es condamné à rester un looser, pour le restant de tes jours.

Et tout au long de ta vie, on te motive à l'aide de la carotte et du bâton avec pour point de mire, un mieux-être, une victoire sur le normal, un échappatoire au médiocre, une quête insensée vers...Dieu ?  

Jamais au grand jamais, on ne te dira que tu es complet tel que tu es, qu'il n'y a rien à chercher, qu'il n'y a pas besoin de courir après une perfection car tu es déjà un être parfait. 

On te dit que c'est un pêché de croire en ta propre perfection, que cette croyance fait de toi un être prétentieux, un narcissique et que c'est mal 👿 ! 

On te bassine en te promettant la pire vie du monde si tu t'obstines à ne pas vouloir évoluer vers ceci ou vers cela.

On alimente ta peur de la mort, du vide, de la pauvreté, de la déchéance si tu refuses le mouvement.

On te tire, on te pousse, on te traine ta vie durant, tu peux et tu pourras toujours mieux faire ! 

Il n'y a jamais de fin

Sauf si tu décides de croire, ici, aujourd'hui, que tu es un être complet tel que tu es, que rien ne te manque, que tu peux enfin souffler et prendre vraiment le temps. 

Le temps d'être présent à chaque acte de ta vie, présent avec tes peurs, tes faiblesses, tes qualités, les défauts de tes qualités, sans cette angoisse existentielle.

Il est temps de laisser partir cette fameuse "peut mieux faire", cela ne te concerne plus. 

Tess, tu es parfaite, complète

No stress

 

 


25/12/2022
1 Poster un commentaire

Mais où disparaissent les matous du centre ville ?

Mais où disparaissent les chats du centre-ville de Chartres ? 

 

Cette question m'inquiète de plus en plus sérieusement car depuis quelques années, je vois fleurir les avis de recherche de matous de toutes tailles et de toutes races et le plus souvent aux saisons printemps/été. 

J'adore les chats et les animaux en règle générale, je ne supporte pas l'idée qu'ils puissent souffrir. 

Ces affiches comportant les photos de ces félins perdus me peinent. 

Mais où sont passés ces greffiers ? Dans quels guêpiers sont-ils allés se fourrer ?

Un égout débordant d'eau ?

Une cave où jamais personne ne met les pieds ?

Ont-ils été écrasés ?

Un cerveau malade leur ferait-il du mal ? 

Je me souviens avoir trouvé il y a quelques années un matou mort noyé et une autre fois, un chat a profité que j'ouvrais une cave pour en sortir. Allez savoir depuis combien de temps il était enfermé là. 

 

L'année 2024 commence à peine et déjà en février il y a eu une première disparition et voici qu'en mars, une seconde est affichée. 

J'aimerais bien comprendre ce qu'il se passe avec les chats...

 

Voici ci-dessous, le mail que j'ai envoyé ce samedi 9 mars à 20h55 à contact@ville-chartres.fr

mail :

 

"Bonjour Madame, Monsieur, 
 
Habitante de Chartres depuis bientôt 12 ans, je me permets de solliciter votre aide pour ce qui concerne la disparition fréquente de chats en centre-ville. 
Je souhaite comprendre pourquoi autant de matous disparaissent sans être retrouvés et écrire un article sur mon blog, permettant d'apporter une première réponse à ce sujet. 
Mon idée dans un premier temps, serait d'éliminer certaines causes probables comme les noyades dans les égouts, les caves dans lesquelles ils seraient prisonniers, les accidents dans un chantier....
Pouvez-vous me mettre en lien avec une ou des personnes des services techniques, susceptibles de m'apporter des réponses à ce propos, ou bien des statistiques si elles existent ? 
Avec tout le personnel des services travaillant sur les voiries, les réseaux électriques, les égouts, les rivières, il est fort probable que ceux-ci trouvent régulièrement des chats vivants ou morts. 
Cela me permettrait d'avoir un ratio et d'avancer dans ma recherche de réponses. 
Je me doute bien que ces disparitions de matou n'ont pas une incidence  particulière pour le cours de nos vies, ni sur la vie elle-même qui s'avère de plus en plus dure pour tout le monde, cependant, au fil des ans, je me rends bien compte que ces disparitions ne sont peut-être pas si anodines que cela et méritent que l'on s'y intéressent.
Je vous remercie beaucoup de l'aide que vous pourriez m'apporter, aussi bien avec vos réponses qu'en me mettant en contact avec des entreprises qui auraient certaines informations à ce sujet. 
Dans l'attente d'une réponse de votre part. 
Cordialement "
 
A suivre...
 

 


09/03/2024
0 Poster un commentaire

Est-on obligé d'aimer sa famille ?

Y a-t-il un code génétique qui nous pousse à aimer notre famille malgré les négligences, mésententes, désaccords, discriminations dont on peut être victime de sa part  ?

 

Un jour, mon frère à dit à ma mère : "si tu n'étais pas notre mère, on ne t'aimerait pas."

 

Jusque là, je n'avais jamais imaginé qu'on puisse ne pas aimer sa mère, ou son père.

Tout comme ma fratrie, aimer nos parents était une loi inscrite dans notre chair et notre esprit, un engagement ferme et sacré qui ne souffrait d'aucune restriction. Ils étaient nos créateurs, nos dieux, ils détenaient le pouvoir ultime, celui de vie et de mort sur nous.

Nous pouvions souffrir de leur comportement, pleurer toutes les larmes de nos corps, de nos âmes meurtries, en revanche nous n'avions aucun droit de fuir, de réclamer de l'aide ou de nous rebeller. 

C'était un fait établi de subir sans sourciller les foudres de ma mère et son adiction aux médicaments qui lui permettait d'oublier ses crises d'hystéries et la fuite en avant de mon père dont la lâcheté n'avait d'égal que sa soumission à l'alcool.

Je passerais sous silence (ou presque) leurs violentes disputes, les menaces, les tentatives de suicide, les retours au calme dans des soupirs de jouissance pour eux et de soulagement pour nous.. Jusqu'à la prochaine dispute, il y aurait un petit coin de ciel bleu.

Comment expliquer cet amour que nous avons gardé intact à leur égard ? Est-ce de l'amour ? Ou bien une attente ?

L'attente d'un geste, d'une reconnaissance de ce qu'ils nous ont fait vivre, une demande de pardon de leur part ?

 

Nous avons grandi comme nous avons pu, cherchant dans des expédients de quoi oublier notre souffrance. Restant en contact proche avec eux, liés à jamais par ce manque d'amour et de reconnaissance. Attendant...En vain...

 

Aujourd'hui un certain calme est revenu.

L'un est mort en faisant amende honorable, l'autre est restée, seule et désarmée, le cerveau partant en lambeaux.

Mais elle nous aura encore malmené des années malgré notre grande majorité. En fait, elle n'aura jamais cessé de nous torturer le cerveau.

 

Mais alors, comment est-il possible d'aimer des parents quand ils se comporte comme des tortionnaires ?

Quelle est cette loi divine qui nous oblige moralement à leur devoir respect sans aucune réciprocité ?

Ils nous aimaient, ils nous le disaient tout le temps, juste deux secondes avant ou après nous avoir malmené comme des marionnettes.

 

A un moment donné, elle a essayé, elle a tout donné...Ce qu'elle a pu donner....

 

Je pense sincèrement que j'aime ma mère malgré tout, autant que j'ai aimé mon père qui continue de me manquer 25 ans après sa mort.

Mais pourquoi ?

Ca je ne le sais pas

 


16/08/2021
0 Poster un commentaire

Que vive la fonction publique !

Nos chers et tendres hauts supérieurs hiérarchiques on décidé d'un commun accord (j'entends par là un accord commun à eux seuls et pas commun avec nous pauvres petits employés peu gradés), de nous envoyer bosser loin, bien loin de chez nous, (et lorsque je dis loin, je ne parle pas en terme de kilométrage mais plutôt en temps de transport).

 

Cette décision qui leur coûte si peu à eux, qui se déplacent avec chauffeur et gagnent une paye mirobolante, va nous revenir très cher à nous (vie familiale, sociale et personnelle encore diminuée, coût du déplacement doublé, voire triplé, nécessité de prendre une nourrice ou de mettre les enfants en garderie le matin, stress des transports accentué par l'ajout de correspondances...)

Mais comme nos supérieurs sont magnanimes, ils ont décrété qu'ils allaient essayer de nous aider...un peu...et pendant un certain laps de temps...Peut-être éventuellement pour trouver un appartement moins loin du boulot ! ( génial !  J'ai le droit de déménager en Ile de France où les prix de l'immobilier sont prohibitifs ! ),  ou pour augmenter le forfait de remboursement des transports...C'est négociable nous dit-on ! Il faudra être trèèèès sages !

 

Si je compte bien : 4 heures 15 de transport par jour (si tout va bien à la SNCF), multiplié par 5 jours = 21h15 de transport par semaine...

En fait, c'est un peu comme si je bossais deux jours et demi de plus, soit 7 jours et demi de travail par semaine avec une paye amputée du montant des transports non remboursé par la boite ! Bingo !

 

Je sais que dans le privé, c'est monnaie courante de balader le personnel comme de la viande fraîche, sans aucun respect de l'humain, avec juste la notion de bénéfice en ligne de mire.

je pensais que dans la fonction, nous serions à l'abri de ces délocalisations arbitraires, parce que dans fonction publique, il y a public,  et qui dit public, dit humanité, dit services de proximité, dit respect du personnel qui lui-même respecte le public...

Je croyais que nous étions le dernier bastion contre cette force de pression et d’oppression qu'est le privé, que ce qui faisait de notre beau pays, le pays des droits de l'homme tiendrait  le flambeau encore longtemps devant la machine à traire du mondialisme !

 

Ben non...

Les loups aux dents acérées sont partout et ils sont en train de gagner la guerre !

 

Mais revenons à notre délocalisation

 

-"C'est une beeeeelle aventure ! Nous devons être fier d'en faire parti ! Nous dit-on ! Fonçons !"

Bêêêêê  oui ! Allons !

marianne1.jpg

Je comprend mieux pourquoi elle est dépoilée la Marianne !

 

 

Ben non, je fonce pas moi, je reste  !

Chui trop vieille pour passer le reste de ma vie dans les transports en commun moi !

Je veux vivre !

 

Heureusement, j'ai encore le droit de refuser. Ouf ! 

 

Admettons :

On me propose trois postes...

Va-t-on me proposer des emplois à Pétaouchnok avec un grand sourire  et le majeur levé en guise d'au revoir ?

 

Admettons :

La position géographique des emplois me convient mais pas les postes...

 

Et ben tant pis, tu fais plouf plouf et tu en choisis un !

Ne fais pas la difficile en plus ! Tu as déjà de la chance d'être fonctionnaire

Avec tous les avantages que vous avez !

Personnellement je les cherche encore ! Et mis à part la sécurité d'emploi (qui n'est plus si sûre de nos jours), je ne vois rien d'autre !

 

Pourtant je crois au service public !

Je crois que nous sommes là pour aider les gens, que ce soit à travers le social, le bâtiment, la culture, les routes, l'environnement... !

Nous leur offrons des services sans chercher à les vider de leurs comptes en banque ou à les pousser à consommer.

Nous sommes là pour entretenir un dialogue où ils sont entendus en temps que personne et non pas en tant que détenteur d'un porte-monnaies !

Même si tout ne fonctionne pas correctement, même s'il y a des ratages ou des tarés (il y en a partout), l'esprit est là !  Il existe à travers des petits employés comme mes collègues, comme moi, des petites mains qui y croient elles aussi et qui tiennent bon, même si c'est difficile (parce que contentez les gens c'est loin d'être facile).

On peut se moquer des lourdeurs administratives de la fonction publique, mais le jour où nous disparaîtrons, nous tous, nous serons vraiment vraiment dans la mouise !


06/10/2016
0 Poster un commentaire

Où sont les hommes ?

Depuis plusieurs années je sentais que quelque chose d'indéfinissable disparaissait de l' environnement général, mais n'arrivais pas à mettre un nom sur cette érosion mystérieuse.

Je voyais bien que la société de consommation était en train de modifier notre comportement social (ou bien est-ce le contraire ?) et comme chaque vieux de la génération précédente, je rabâchais aux enfants à quel point le monde était mieux avant.

Comme la glace fond par en dessous,  le changement était lent, mais il avait bel et bien lieu…

Je voyais les pans d'une croyance en des principes et des codes d'honneur s'effriter peu à peu pour laisser place au : chacun pour soi et dieu pour personne. 

Je me navrais de constater que les jeunes, éduqués dans cette vision du monde, devenaient d'un égoïsme, voire d'un égocentrisme maladif.

Cependant,  il manquait à ce tableau horrifique, une matière première grâce à laquelle, tout cette monstruosité était possible.

Mon malaise s'accentuait et la vie continuant, je me retrouvais célibataire,  donc encore plus fragile et démunie. qu'auparavant.

Et puis un jour (il n’y a pas très longtemps en fait), je vais au ciné voir le superbe film : Bilbon le Hobbit et je tombe sous le charme de la Compagnie (formée par les nains, le magicien et Bilbon) et alors j'ai compris ce qu'il me manquait...

Il s’agit évidemment d’une fiction me direz-vous, mais la vue de ces hommes courageux, loyaux, se jetant à corps perdu dans cette quête impossible, vers une mort quasi-certaine, la gaieté au cœur, des chants de nostalgie au bord des lèvres, affrontant leurs peurs les plus profondes pour le bien de leurs frères, la vue de ces hommes à la virilité si prononcée m’a plongée dans une déprime sans nom.

Je me suis projetée sans peine au milieu de cette assemblée qui partait affronter mille dangers, portée par cette confiance totale qui unissait ses membres, par cette fidélité sans faille, ce dévouement mutuel.

Le retour sur terre fut plutôt difficile, car cette virilité (je parle en termes de qualités morales telles que je viens de les énoncer ci-dessus) n’est plus disponible chez la plupart de nos hommes civilisés.

Nous les avons si bien éduqués, nous avons tellement insisté pour qu’ils assument leur côté féminin que nous en avons fait des petites choses fragiles qui n’ont de dominants que le nom.

Ils sont devenus sensibles, précieux, prennent soin d’elles…heu pardon…d’eux, comme si leur apparence était devenue leur principale préoccupation.

A ce titre, ils passent des heures en salle de gym pour se fabriquer des muscles qui ne leur serviront jamais à défendre une personne en danger, mais plutôt à courir pour fuir le danger, s’épilent le corps entier pour être plus doux au toucher, s’écrèment pour hydrater leur peau de bébé, se parfument abondamment pour le plaisir de se sentir eux-mêmes, ne s’habillent qu’avec des vêtements qui mettent en valeur leurs formes d’éphèbes, et ne portent jamais de bagage plus lourd que leur ordinateur portable pour ne pas se faire mal au dos.

Leur virilité à eux s’exprime uniquement dans une chambre d’hôtel avec un(e) partenaire.

Si vous leur parlez de quête, d’honneur, de loyauté, de solidarité, ils vous répondront politique, économie, pouvoir, coucherie.

La galanterie n’existe plus que dans le dictionnaire, la protection du foyer est assumée par la femme, le spirituel est devenu un gros mot, l’essentiel une supercherie, le naturel une désuétude.

La seule chose qui les dépasse, c’est ce qu’ils trouveront ce soir dans leurs assiettes.

Par contre, ils ont un caractères de chiottes, ne supportent pas qu'on les critique, qu'on les remette en question, utilisent la force contre les plus faibles, la drogue pour oublier la vie, attaquent pour mieux se défendre, fuient en toutes occasions, n'assument plus rien que leurs 8/15 heures de travail  par jour et leur insatiable amour d'eux-même.

Je n’ai jamais demandé l’égalité des sexes moi !

Je veux me sentir en sécurité physique et morale.

Je veux un homme qui croit en quelque chose au-dessus de lui, qui ne soit pas centré sur son ego.

Un homme qui n'ait pas peur d'affronter qui que ce soit ou quoi que ce soit lorsqu'il s'agit de défendre la veuve ou l'orphelin.

Un homme qui se conduise avec sagesse quand il le faut et avec ardeur quand c'est nécessaire et la sensibilité pour faire la différence.

Un homme qui ne fuit pas dans la drogue ou le travail, mais qui ait pour principe de faire face à toutes les situations avec tout son coeur, toute sa bravoure.

Un homme sans peur ni reproche, fier et droit, avec l'orgueil d'un guerrier et la douceur de l'amant aimant.

Bref, j'en veux un comme dans le film moi.

C pô juste....

 

 


06/06/2013
0 Poster un commentaire

Les poufs...fin

J'en ai vraiment marre de ces poufs immondes dont le nombre croît à une vitesse exponentielle telle une espèce de courge cultivée dans un mélange d'EPO et d'OGM.

Je ne supporte plus d'entendre ces demoiselles vêtues comme des princesses, s'exprimer comme des charretières  et afficher sans la moindre honte leur QI d'huîtres (non perlières évidement).

Je ne comprend pas comment  les garçons peuvent trouver un quelconque attrait à ces filles dévergondées et  hyper exubérantes, à peine capables d'aligner trois mots dans un langage phonétique criblé d'injures et sans le moindre signe d'une intelligence quelconque.

Leur ego sur-dimensionné est la base de leur culture inoculée par des  émissions de variétés désespérément, définitivement abrutissantes et par les règles primaires de survie dans la rue aux heures de classes.

Ce mélange détonnant fait de ces gamines insupportables et intenables, des bombes ambulantes plus dangereuses dans leur stupidité qu'une armée expérimentée. 

Pauvres parents, nous ne sommes plus de taille à lutter contre cette avancée économique majeure qui consiste à fabriquer des analpha-bêtes pour le bien de notre société de consommation.

Aujourd'hui, le troupeau élève le troupeau à rejoindre ses rangs,  la machine bien huilée écrase les dissidents


16/04/2012
2 Poster un commentaire

Secret story/lapins crétins même combat !

Le Secret de l'Histoire, c'est le voyeurisme...

Cette faiblesse inhérente à l'être humain, entraîne (malgré elle !) une grande partie de la population (et même quelquefois des personnes en qui vous aviez toute confiance), à regarder cette s-------e d'émission poubelle  toutes les semaines.

Perso, ce que j'en pense : c’est un piège à cons...

Oh pardon !  J'ai dit le mot qu'il ne fallait pas et je ne vais pas me faire beaucoup d'amis sur cette malheureuse planète qui a vu naître pareille infamie !

Sans m'étendre sur le contenu ubuesque de cette émission, je pense sérieusement que c'est un énorme canular : les gens ne peuvent pas être aussi abrutis !  C'est I.M.P.O.S.S.I.B.L.E. ! 

Ca me fait penser à cette pub sur les lapins crétins qui se tuent en voiture en mimant le GPS !  Secret Story c'est un peu ça ! Trois doses d'abrutissement massif,  une dose d'inconscience totale. Ceci dit, je les aime bien ces lapins. Ils ont une excuse ! Ce sont des lapins. Mais nous, quelle excuse avons nous ?

S'il vous plait, ne laissons pas les grossistes télévisuels nous entraîner dans ce dénigrement de nos aptitudes intellectuelles, de nos belles valeurs intrinsèques !

Ne croyons pas à ces nouvelles légendes urbaines qui stigmatisent l'intelligence, le bon sens, l'esprit critique et tout ce qui fait de l'humain, un être au sommet de l'échelle alimentaire !

Ne sombrons pas dans ce cercle vicieux, qui du fond de notre auto-discréditation/sous-estimation/culpabilisation,  jette bas nos âmes, dans le côté obscur de la force !

Nous valons mieux que cela !

Ces TV réalités sont des mascarades, des ballets dont le ridicule, s'il ne tue pas, ne rend pas plus fort, mais plus crétins, c'est sûr !

Ne regardons pas de nos yeux lobotomisés, cette abjecte fausse réalité, inventée de toutes pièces par des hideux banquiers, les PDG de la consanguinité, les traders immunodéprimés.

Nous sommes mieux que cela !

Nous sommes la vie !

Nous sommes le monde !

Sans nous, rien n'existe !

Notre importance est sans limite, en temps qu'individus, et en tant que collectivité !  Unis, nous serions indestructibles !

Il suffirait juste de dire N.O.N.   Arrêter de nous faire prendre des  vessies pour des lanternes !  Nous ne voulons pas de ça !

Nous voulons des émissions intéressantes, pédagogiques, constructives !  

Nous voulons être traités avec respect et dans le but commun d'une évolution humaine à long terme et non pas d'une désévolution  en l'espace de quelques émissions de secret story. 

Nous voulons léguer à nos enfants un héritage unique dont les quelques mots seraient: solidarité, respect, compréhension, paix et amour !

A l'aube de nos derniers jours, peut-être serait-il temps de prendre conscience de l'énorme potentiel que nous représentons et d'agir ensemble afin que notre civilisation ne meure pas étouffée par son crétinisme égocentrique vénal.

A vous de voir !

Ou plutôt, à vous de choisir de ne plus voir !

 


12/03/2012
0 Poster un commentaire

La bataille pour la place assise dans le bus !

Tous les matins, quand je prends le bus,  la même course effrénée se déroule pour trouver une place assise...

 Qui entrera le premier dans le bus sera assuré d'un fauteuil libre, il ne faut pas laisser passer sa chance !

Que tu sois âgé(e), handicapé(e), avec un enfant en bas âge n'a aucune importance.

Ce qui est important, c'est de passer avant !

Les jeunes loups en pleine possession de leurs moyens ont l'avantage, d'autant qu'ils n'ont pas la moindre once de culpabilité et qu'ils pensent que tout leur est dû...

Il faut les voir bousculer sans vergogne pour forcer le passage, tout ce qui se trouve devant eux et s'asseoir, ou plutôt se jeter sur le siège assiégé avec un regard de vainqueur.

Et lorsque malheureusement, les places tant convoitées sont déjà toutes prises, ils scrutent sans arrêt toutes les parties du bus afin de se tenir prêt à batailler ferme pour récupérer une place dès sa libération.

Les hommes matures ne sont pas prêteurs non plus et ils n'hésitent pas à ignorer totalement la détresse d'une dame de leur génération pour ne pas avoir à se lever.

N'espérez pas non plus que le coup de l'évanouissement fonctionne, si aucune âme charitable n'oblige un parasite de fauteuil à céder sa place, vous serez obligé de survivre tant bien que mal.

C'est la bataille pour la place assise dans le bus qui fait rage, personne n'y échappe...

 Et puis de l'autre côté de la planète, il y a ça !

 

 


30/01/2012
0 Poster un commentaire

Frénésie de consommation

Petite mise au point : si mes textes s'adressent à une généralité (dans laquelle d'ailleurs je me compte), ils n'ignorent pas l'existence d'une minorité qui n'est pas régie par les mêmes valeurs.

En général, je parle de courant, de tendance, de ceux qui ne changent pas d'avis, qui ne se remettent pas en question par peur de perdre leurs acquis. Je parle de moi, car c'est ce que je suis. Je ne me renie pas, j'essaie de m'améliorer.     

   

Plongés dans l'enfer de la consommation, nous ne sommes même plus capables de nous arrêter pour réfléchir, ne serait-ce que quelques secondes, à la raison de notre achat à venir.

Est-ce une nécessité ? Est-ce un plaisir ?

Est-ce une impulsion incontrôlée nous servant d'échappatoire à une vie qui nous semble médiocre ou dépourvue de sens ?

Est-ce un lavage de cerveau dû à l'abattage médiatique/publicitaire qui nous pousse dans cette frénésie acheteuse ? Sommes-nous maîtres de ces impulsions ou gouvernés par elles ? 

Sommes-nous conscients que cette façon de fonctionner se fait au détriment des pays les plus pauvres ?

Que notre portable dernier cri cause la mort d'un enfant africain reste le cadet de nos soucis - loin des yeux, loin du cœur...

Que nos chaussures de marques soient fabriquées par des mômes qui travaillent 16 heures par jour pour 3 francs six sous alors que les nôtres se plaignent de rester assis sur les bancs de l'école n'étonne plus personne.

Lobotomisés, nous avançons les yeux fixés sur notre nombril, incapables de regarder loin devant, en direction de ceux qui n'ont rien pendant que nous leur prenons tout.

Nous avons la chance de vivre dans un pays "riche" (pour combien de temps encore ?), nos besoins vitaux y sont largement comblés (quoique à ce niveau là aussi, la tendance s'inverse rapidement). Du coup, nous utilisons notre temps et notre énergie à rechercher le superflu. 

Cette quête est vaine car dépourvue de sens, uniquement fondée sur le court terme, totalement acquise aux plaisirs immédiats, prônant l'individualisme radical. 

Les jeunes sont les plus touchés par ce fléau, la cause étant leur absence de sens critique (certainement perdu devant la télé) et leur égocentrisme incontrôlé. Ils voguent sur un monde où  le superficiel est devenu l'essentiel pendant que disparaissent dans le néant les valeurs civiques indispensables à une vie en collectivité.

Pourquoi en serait-il autrement ? Ils ne font que suivre l'exemple donné par les dirigeants : chacun pour soi et dieu pour personne.

Que leur réserve l'avenir dans cette apocalyptique mondialisation où la loi du plus riche est la meilleure ?

Quelle est la part qui leur est réservée ? Celle de chair à canon pour une bataille de pouvoirs dans laquelle ils ne seront jamais que des pions jetables ? Celle de petites mains travailleuses justes bonnes à  engraisser des patrons qui de toute façon délocaliseront pour davantage de profits ? Celle de stars d'un jour déprimées toujours, afin de satisfaire au voyeurisme d'une population qui s'enfonce chaque génération un peu plus dans un sentiment d'inexistence  totale ?

Qui tient les rennes de cette frénétique consommation ? A qui profite-t-elle ?

L'économie maintient notre monde actuel en équilibre sur un fil au-dessus d'un gouffre infernal,  pauvre monde qui sent le souffre, le machiavélisme vénal.

Sans verser dans l'intégrisme de quelque bord que ce soit, il  est évident que notre mode de fonctionnement nous pousse à notre perte, et j'ai peur que malheureusement nous ayons depuis longtemps atteint le point de non-retour.

Il faudrait une prise de conscience massive, un refus systématique de marcher dans l'ombre des lobbyings capitalistes et du despotisme de basse consommation.

Notre terre peut être un jardin, pour peu que l'on y pratique l'agriculture modérée, le partage, la solidarité, l'écologie, la sobriété, l'humilité pour une communauté appelée "Terrienne".

Ça commence par cette évidence.

Ça commence par moi, par nous, les uns après les autres, pratiquons ce jardin d'éden à l'intérieur comme à l'extérieur.

Ça commence par des petits gestes, des petites choses de tous les jours, qui multipliées par des milliards transformeront le monde que nous connaissons en monde que nous souhaitons.

Ça commence par une vague, ça finit comme un tsunami.

Et alors la terre - s'il n'est pas trop tard, pourra être sauvée...

Qui commence ici ?

 




06/01/2012
0 Poster un commentaire

Crétineries télévisuelles- du pipeau ou du pipo !

Il y a un excellent article  sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Téléréalité

Ce n'est donc pas mon but d'en refaire un . Zavez qu'à suivre le lien.

 

Pour commencer il me faut d'abord créer une liste approximative de ces émissions de TV réalités qui inondent aujourd’hui le PAT

Loft story a ouvert les vannes aux immondices. 

Petite piqûre de rappel pour les Cro-Magnon qui auraient loupé l’aventure : il s'agit d'une émission dans laquelle on rassemble quelques morceaux choisis d'humains, on les oblige à une promiscuité de plusieurs semaines au cours desquelles on les secoue dans tous les sens (émotionnellement parlant), tout ceci devant des milliers d’observateurs complètement hypnotisés.

Pour avoir suivi quelques épisodes à cette époque, je peux dire en toute franchise que cette émission a éveillé en moi une sorte de voyeurisme malsain (hors connotation sexuelle évidemment) dont je me suis défait vite fait en arrêtant tout simplement de la regarder.

Mais si j’ai échappé à la prison de verre, j’ai vu nombre de connaissances et d’amis plonger une fois pour toute dans les obscurs labyrinthes de l’espionnage virtuel et devenir accroc de toutes les émissions qui ont suivi (RIP)…

Il y a eu (dans le désordre) secret story, koh lanta,   bachelor, le gentleman célibataire, Les colocataires, la ferme célébrités, greg le millionnaire, l'île de la tentation, mon incroyable fiancé, nouvelle star, opération séduction, Popstars, star académie, l’amour est dans le pré, maman cherche l’amour, x factor, le grand frère, c’est du propre, on a échangé nos mamans…Vous m’excuserez pour les majuscules mais Ca ne les mérite pas

Finalement le principe est le même pour toutes ces séries : un groupe de gens, une mission à remplir (plus ou moins idiote selon, plus ou moins préparées), et on observe !

Pourquoi ces émissions ont-elles autant de succès ?

Tout simplement parce que l’on a réussi à vous faire croire que le héros/héroïne du jeu, c’est vous, moi et que vous n’avez qu’à postuler pour y participer…

Personnellement je n’y crois pas une seconde. Nous simples gens, ne sommes pas aussi idiots que ce que l’on peut nous montrer dans ces arènes audiovisuelles.

Alors la question que je me pose est : Qui observe Qui ?

Est-ce le quidam des rues qui observe le quidam à la télé ?

Est-ce le génie du business qui observe le quidam des rues qui observe le quidam de la télé ?

Et au-delà de cela, n’existe-t-il pas un groupement de génies fabriquant les futurs quidams d’une société lisse et complètement lobotomisée donc facile à manipuler ?

Ca me laisse perplexe…

 

 


06/01/2011
0 Poster un commentaire